mercredi 27 novembre 2013

Hommage à Coluche

« C'est l'histoire d'un mec. Normal, le mec, sans temps ni argent à perdre… Le genre de mec, s'il avait un blog, il n'aurait pas le temps de gérer les commentaires, tu vois le mec… Normal.

Normal, mais sympa, le mec.

Il a des amis dans le besoin. Il a un petit bout de terrain avec sa maison dessus. Il leur construit une maison pour les dépanner. Sympa, le mec. Et puis, toujours pour les dépanner, il paie les factures, électricité, gaz, eau, etc.

Il leur installe même des beaux néons sur leur maison pour que tout le monde sache qu'ils habitent là…
Sympa, le mec.

Un beau jour, ses amis lui disent qu'ils ont trouvé une chouette maison un peu plus loin, mais qu'il faut garder les néons pour que les gens qui les cherchent ne croient pas qu'ils sont loin…

Alors, le mec, il est un peu triste, mais il leur dit au revoir et il retourne à ses occupations.

Au bout d'un an, le mec, il écrit à ses copains, au grand, celui qui parle fort, avec des grands gestes, et puis il leur dit que ce serait bien qu'ils paient un peu les factures, qui continuent à tomber…
Là, le mec, du jour au lendemain, il a plus de nouvelles du grand… C'est bête, hein ? Et puis, personne ne lui rembourse ses factures…

Alors, le mec, il attend une deuxième année, et il réclame auprès d'un autre ami…
"Ouais, euh… Faudrait tout de même pas exagérer… Je suis pas riche comme Fréjus…"

Rien.

Si, il paraît qu'on a envoyé un chèque aux 3 Suisses…
Ben, sur les 3 Suisses, il aurait pu y en avoir un pour dire que c'était pas pour eux, mais non…

Et le mec, il reçoit rien.

Alors, le mec, il en a marre et il coupe l'électricité et les néons…

L'enfoiré ! »



Elle est rigolote, hein ?

samedi 23 novembre 2013

Internet fait n'importe quoi…


Pour mille euros, chéri, je te vendrai un doigt !
Regardes-tu ma main ? Dix mille, elle est à toi !
Ose l’imaginer, sur un socle, embaumée…
Sais-tu qu’avec l'argent, je serais moins paumée ?
Tu peux dire que tu m’aides, tu serais… généreux !
Il y a aussi mon bras, ma jambe, beau ténébreux !
Tu les veux ? C’est plus cher, mais l’on peut s'arranger.
Un crédit ? Pourquoi pas. Les banques, c'est sans danger.
Tu as cent mille euros ? Je te vends mon suicide !
Il sera en public. Tu pourras assister.
Oh ! Le beau souvenir, si sucré et acide…
Non, radin ! Cinq euros ! Prends-moi sans insister !